L’exercice s’est avéré habituel, mais avec une exception très constatée au de la des deux discours d’ouverture de cette session extraordinaire d’août 2011, prononcés tout à tour ,d’abord par le président de l’assemblée nationale, le professeur Évariste BOSHAB et son collègue du sénat, Léon KENGO WA DONDO. Ici, l’objectif est claire, d’abord a souligné, BOSHAB, celui d’examiner et sanctionner les annexes à la loi électorale telles que proposées par la CENI. A cela s’ajoutera la réponse du parlement congolais à certaines urgences du gouvernement, notamment l’examen et adoption des 2 projets de lois portant création, organisation et fonctionnement de la cour spécialisée des droits de l’homme, hormis les arriérés de l’œuvre législative laissée sur le chantier au cours de la session ordinaire de mars 2011.
Ce pendant, cette session extraordinaire convoquée au moment où le pays s’achemine vers la tenue des élections générales et démocratique de son histoire, devra permettre aux congolais d’aller aux urnes pour se choisir ses propres dirigeants, a conclu le professeur Évariste BOSHAB.
Quant au président du sénat Léon KENGO WA DONDO, il a indiqué que la matière est abondante mais le temps n’y est pas. Raison pour laquelle, comme à la chambre basse, KENGO veut accorder une priorité à l’annexe à la loi électorale pour permettre la tenue dans les délais, des élections présidentielle et législative. Il espère, par ailleurs bien que le nettoyage du fichier électoral par la CENI serait déjà fait pour éviter des contestations électorales.
Au gouvernement, KENGO a rappelé l’organisation du recensement général de la population après celui de 1984 pour renforcer le système électoral.
Ouvert ce samedi 6 août devant les députés nationaux et sénateurs, cette session extraordinaire durera jusqu’au 04 septembre prochain. Un seul souhait, l’assiduité des élus, qui depuis un temps, ont tous choisi l’école buissonnière.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire