jeudi 14 mars 2013

ACCORD M23-KINSHASA : LA SACRALISATION DES CRIMINELS EN RDC

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La République Démocratique du Congo traverse un moment très difficile de son histoire. Jamais dans son parcours même son histoire, le pays n’a connu une telle humiliation, laquelle touche même à son intégrité et à sa souveraineté. Ce qui est très grave. Jamais, Simon le Prophète  KIMBANGU, Patrice LUMUMBA Emery, Joseph MOBUTU et KABILA Mzee Laurent, n’ont accepté ni toléré sous leur règne qu’un criminel intègre l’armée nationale. D’ailleurs, tout citoyen zaïrois avec MOBUTU et congolais avec KABILA Laurent Désiré, qui se rebellait, n’avait autre traitement que la peine capitale (la pendaison). Devant la nation, ces citoyens étaient présentés et considérés comme des traitres. Toute rébellion devait être combattu et anéanti sans un quelconque accord.
Pour une fois, en 2003, les congolais qui ont décidé de prendre les armes pour faire la guerre contre la patrie, tous ont avoué leur faute et obtenu le pardonne du peuple congolais à l’issu d’un dialogue franc dénommé « dialogue inter congolais » tenu à Sun City. Tous avaient pris l’engagement de ne plus reprendre les armes pour accéder au pouvoir. L’unique voie d’accéder au pouvoir acceptée par tous la démocratie (élection). Le gâteau Congo a été partagé équitablement entre politiciens au détriment du peuple. Et ce gâteau qui était le Congo, a été mangé sérieusement sur une table monstrueuse conçue sous la formule magique « 1+4 » pendant plus au moins 3 ans.
Mais alors comment justifier la rébellion du CNDP avec le sois disant congolais, Laurent NKUNDA et Bosco NTANGANDA dans la partie Est du pays où ces deux criminels congolais d’origine rwandaise intégrés au nom de la paix (précaire) dans l’armée nationale en qualité de général, ont distingué dans la violation des femmes et filles, la tuerie des congolais, le pillage des ressources naturelles au profit du Rwanda en énervant les droits de l’homme. Et au nom de la paix, le gouvernement légitime de la République a signé un accord avec ces criminels. Quelle pitié ?
Comme si cela ne suffisait pas, en 2012 encore, nous somme le 23 mars, soit 3 ans après, un groupe d’officier d’origine rwandophone fidèle au Général criminel NTANGANDA, recrutés (intégrés) en 2009 dans l’armée nationale congolaise par les accords politique, pour exécuter le plan conçu par leur chef KAGAME, vont décider de quitter les FARDC pour créer ce qu’on a qualifié d’une mutinerie qui au fil du temps va se transformer en un mouvement rebelle dénommé M23, mouvement du 23 mars dont les revendications consistait tout d’abord à revendiquer le respect des accords du 23 mars 2009 signé entre Gouvernement légitime de la RDC et les rebelles du CNDP en 2009. Ensuite ces acolytes de KAGAME et MUSEVENI vont murir leurs ambitions pour exiger comme l’opposition congolaise, la vérité des urnes revendication à laquelle s’ajouteront la construction des super marchés et l’amélioration de la vie sociale des congolais. Drôle des comportements !
Et pour avoir mis en débandade l’armée nationale dans la ville de Goma qu’ils ont occupée durant quelques jours, Kinshasa sur proposition de KAGAME et MUSEVENI sous couvert de la CIRGL, va accepter de partager une même table avec des criminels qui ont tué des congolais, et cela en violation de la constitution. Pendant plus des 90 jours des discussions à KAMPALA, Kinshasa va gaspiller l’argent du contribuable pour supporter logement, déplacement, repas, séjours, argent de poche, frais de mission des criminels en vue d’écouter « les revendications légitimes » des criminels du M23 tel que recommandé par les 2 chefs d’Etat de la CIRGL, KAGAME lui qui refuse d’écouté les revendications légitimes de FDLR, et MUSEVENI un autre qui refuse aussi d’écouter les revendication de LRA. Depuis quand un criminel reconnu pourchasser par tous peut être détenteur d’une revendication légitime ? Légitime par rapport à quelle disposition légale et de quelle constitution, pacte ou traité. Sinon pas de la RDC, ni des CIRGL, UA et encore moins des Nations Unies.
Entre temps, ces criminels occupent toujours le territoire congolais de RUTSHURU où ils imposent leur loi sous l’œil complice des pays membres de la CIRGL, de la SADEC, de la CEAC, de l’Union Africaine et des Nations Unies qui, il ya quelques jours, ont décidé de signer un accord cadre pour la sécurité et le développement dans l’Est de la RDC. Un accord de plus et de trop qui reprend mot à mot, article par article, le pacte instituant la CIRGL, même la charte de l’UA qui interdit aux pays membres de soutenir de mouvement rebelle à partir de leur territoire pour déstabiliser un pays voisin.
Dans quelques jours, sinon le 15 mars prochain, ces discussions du gouvernement congolais avec les criminels du M23 à KAMPALA doivent prendre fin. La signature d’un accord serait encore prévue. Qu’on se le dise, intégrer les officiers du M23 au sein de l’armée nationale et reconnaitre leurs grades, amnistié les grands chefs du M23, comme serait repris dans cet accord en proposition, sont des actes graves qui risque de discréditer la RDC vis-à-vis de la communauté internationale qui se moque déjà des congolais. Cela est une violation  grave de la constitution qui refuse la sacralisation des criminels. Heureusement que le chef de l’Etat, Joseph KABILA a promis fermement aux congolais que toute rébellion au Congo sera suicidaire. Tel un signal fort qui ne peut s’évanouir à cause de la signature d’un accord sans tête ni queue avec les criminels touchés par des sanctions de la justice congolaise et internationale. Au nom de la paix, la constitution ne prévoit pas qu’il faut la violer. D’ailleurs suivons l’exemple, telle une expression patriotique lancée par le feu  Président MOBUTU qui avait dit en son temps : « s’il faut faire une alliance avec le diable pour l’unité et l’intégrité du Congo », mes compatriotes soyons tous prêt à le faire.

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