La République
Démocratique du Congo traverse un moment très difficile de son histoire. Jamais
dans son parcours même son histoire, le pays n’a connu une telle humiliation,
laquelle touche même à son intégrité et à sa souveraineté. Ce qui est très
grave. Jamais, Simon le Prophète KIMBANGU, Patrice LUMUMBA Emery, Joseph MOBUTU
et KABILA Mzee Laurent, n’ont accepté ni toléré sous leur règne qu’un criminel intègre
l’armée nationale. D’ailleurs, tout citoyen zaïrois avec MOBUTU et congolais
avec KABILA Laurent Désiré, qui se rebellait, n’avait autre traitement que la
peine capitale (la pendaison). Devant la nation, ces citoyens étaient présentés
et considérés comme des traitres. Toute rébellion devait être combattu et
anéanti sans un quelconque accord.
Pour une fois, en
2003, les congolais qui ont décidé de prendre les armes pour faire la guerre
contre la patrie, tous ont avoué leur faute et obtenu le pardonne du peuple
congolais à l’issu d’un dialogue franc dénommé « dialogue inter congolais »
tenu à Sun City. Tous avaient pris l’engagement de ne plus reprendre les armes
pour accéder au pouvoir. L’unique voie d’accéder au pouvoir acceptée par tous
la démocratie (élection). Le gâteau Congo a été partagé équitablement entre
politiciens au détriment du peuple. Et ce gâteau qui était le Congo, a été
mangé sérieusement sur une table monstrueuse conçue sous la formule magique
« 1+4 » pendant plus au moins 3 ans.
Mais alors comment
justifier la rébellion du CNDP avec le sois disant congolais, Laurent NKUNDA et
Bosco NTANGANDA dans la partie Est du pays où ces deux criminels congolais d’origine
rwandaise intégrés au nom de la paix (précaire) dans l’armée nationale en
qualité de général, ont distingué dans la violation des femmes et filles, la tuerie
des congolais, le pillage des ressources naturelles au profit du Rwanda en énervant
les droits de l’homme. Et au nom de la paix, le gouvernement légitime de la
République a signé un accord avec ces criminels. Quelle pitié ?
Comme si cela ne
suffisait pas, en 2012 encore, nous somme le 23 mars, soit 3 ans après, un
groupe d’officier d’origine rwandophone fidèle au Général criminel NTANGANDA,
recrutés (intégrés) en 2009 dans l’armée nationale congolaise par les accords
politique, pour exécuter le plan conçu par leur chef KAGAME, vont décider de
quitter les FARDC pour créer ce qu’on a qualifié d’une mutinerie qui au fil du
temps va se transformer en un mouvement rebelle dénommé M23, mouvement du 23
mars dont les revendications consistait tout d’abord à revendiquer le respect
des accords du 23 mars 2009 signé entre Gouvernement légitime de la RDC et les
rebelles du CNDP en 2009. Ensuite ces acolytes de KAGAME et MUSEVENI vont murir
leurs ambitions pour exiger comme l’opposition congolaise, la vérité des urnes
revendication à laquelle s’ajouteront la construction des super marchés et
l’amélioration de la vie sociale des congolais. Drôle des comportements !
Et pour avoir mis en
débandade l’armée nationale dans la ville de Goma qu’ils ont occupée durant
quelques jours, Kinshasa sur proposition de KAGAME et MUSEVENI sous couvert de
la CIRGL, va accepter de partager une même table avec des criminels qui ont tué
des congolais, et cela en violation de la constitution. Pendant plus des 90
jours des discussions à KAMPALA, Kinshasa va gaspiller l’argent du contribuable
pour supporter logement, déplacement, repas, séjours, argent de poche, frais de
mission des criminels en vue d’écouter « les revendications
légitimes » des criminels du M23 tel que recommandé par les 2 chefs d’Etat
de la CIRGL, KAGAME lui qui refuse d’écouté les revendications légitimes de
FDLR, et MUSEVENI un autre qui refuse aussi d’écouter les revendication de LRA.
Depuis quand un criminel reconnu pourchasser par tous peut être détenteur d’une
revendication légitime ? Légitime par rapport à quelle disposition légale
et de quelle constitution, pacte ou traité. Sinon pas de la RDC, ni des CIRGL,
UA et encore moins des Nations Unies.
Entre temps, ces
criminels occupent toujours le territoire congolais de RUTSHURU où ils imposent
leur loi sous l’œil complice des pays membres de la CIRGL, de la SADEC, de la
CEAC, de l’Union Africaine et des Nations Unies qui, il ya quelques jours, ont
décidé de signer un accord cadre pour la sécurité et le développement dans
l’Est de la RDC. Un accord de plus et de trop qui reprend mot à mot, article
par article, le pacte instituant la CIRGL, même la charte de l’UA qui interdit
aux pays membres de soutenir de mouvement rebelle à partir de leur territoire
pour déstabiliser un pays voisin.
Dans quelques jours,
sinon le 15 mars prochain, ces discussions du gouvernement congolais avec les
criminels du M23 à KAMPALA doivent prendre fin. La signature d’un accord serait
encore prévue. Qu’on se le dise, intégrer les officiers du M23 au sein de l’armée
nationale et reconnaitre leurs grades, amnistié les grands chefs du M23, comme
serait repris dans cet accord en proposition, sont des actes graves qui risque
de discréditer la RDC vis-à-vis de la communauté internationale qui se moque
déjà des congolais. Cela est une violation
grave de la constitution qui refuse la sacralisation des criminels. Heureusement
que le chef de l’Etat, Joseph KABILA a promis fermement aux congolais que toute
rébellion au Congo sera suicidaire. Tel un signal fort qui ne peut s’évanouir à
cause de la signature d’un accord sans tête ni queue avec les criminels touchés
par des sanctions de la justice congolaise et internationale. Au nom de la
paix, la constitution ne prévoit pas qu’il faut la violer. D’ailleurs suivons
l’exemple, telle une expression patriotique lancée par le feu Président MOBUTU qui avait dit en son
temps : « s’il faut faire une alliance avec le diable pour l’unité et
l’intégrité du Congo », mes compatriotes soyons tous prêt à le faire.
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