CODE DE BONNE CONDUITE : VOICI LES RAISONS DU BOYCOTT DE L'OPPOSITION

Unie comme un seul homme, l'opposition politique congolaise a décidé de boycotter ce débat autours du code de bonne conduite des partis politique initié par la Commission électorale nationale indépendante, et auquel ont pris part le vice-premier ministre et ministre congolais de l’Intérieur Adolphe Lumanu, le Président de la Ceni Daniel Ngoy Mulunda, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC Roger Meece et le vice-président de la Ceni Jacques Djoli au Palais du Peuple, à Kinshasa.  Vu que leur revendication soulevée et présentée en amont depuis , au bureau du pouvoir organisateur des élections en RDC, demeure visiblement sans réponse. 

Plusieurs raisons sont avancées par l'opposition notamment, la question épineuse de la crédibilité des opérations de révision du fichier électoral, la disparition dans la base de la CENI des personnes enrôlés détenteur des cartes d'électeurs, le refus par la CENI de communiquer le code d'accès à son serveur, le problème d'accroissement de bureau de vote proportionnellement à la taille de chaque circonscription, la privatisation des kits électoraux et du personnel de la CENI par certains candidats qui auraient réussi à se faire enrôler à domicile. Ils ont également rappelé les cas des mineurs, expatriés, militaires et policiers ayant infiltrés le fichier électoral. 

Toutefois, a confirmé le député de l'opposition Jean claude MVUEMBA, l'opposition n'a pas rompu le dialogue avec la CENI dont le président aurait mal perçu la motion de procédure qui visait la suspension momentanée des travaux pour permettre à l'opposition d'apprêter ses préalables. 

Ce mardi 26 juillet 2011, il est prévu une nouvelle concertation entre opposants dans la salle FATIMA à Gombe pour mettre au propre les amendements sus haut évoqués. Et cela, pendant que le débat ouvert hier a aboutit à des conclusions après travaux en atelier sans opposition dont la présence s'est avérée indispensable pour l'adoption de document final.