A quelques mois des élections générales en RDC pour permettre aux congolais et congolaises de choisir ses nouveaux dirigeants et doter le pays de nouvelles institutions démocratiques, la classe politique congolaise malheureusement la société civile y compris se lancent dans un jeu de ping pong, qui risque de plonger le pays dans une crise indescriptible. D’un côté, la majorité au pouvoir manque de réalisme pour dire avec précision au peuple congolais et à leurs détracteurs de l'opposition, l'effectivité de la tenue des élections dans le délais constitutionnel, bien que ayant déjà publié un « calendrier » sur le processus électoral. De l’autre, l'opposition, plurielle soit elle et incapable de parvenir à une candidature unique, n'attend offrir aucune chance au pouvoir en cas de dépassement de délais constitutionnel. Très catégorique et intolérante, certains parmi eux élève déjà des voix pour le dialogue de la classe politique afin de trouver une légitimité consensuelle, d'autres évoque aussi le schéma de la Tunisie ou de l'égypte. Malheureusement deux plats rejetés sur la table de la majorité par des arguments rassurant avancés par le Président de la CENI, Daniel NGOY MULUNDA. Les deux parties, se versent ainsi dans la polémique autour de l’organisation de ces élections. Et jusque là, personne ne sait ce qui pourra arriver d'ici la fin de cette année. L'arc-en-ciel s'est imprimé dans le ciel congolais.
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