Denis Sassou N’Guesso est né en 1943 à Edou, à quelques encablures de
la localité d’Oyo dans le département de la Cuvette au centre du Congo.
Il fréquente l’école primaire de son village et celle de Fort Rousset (Owando), avant d’être admis en 1956, au collège normal Raymond Paillet de Dolisie, un des principaux établissements qui formaient les hauts cadres Congolais et ceux de l’Afrique équatoriale française.
Il fréquente l’école primaire de son village et celle de Fort Rousset (Owando), avant d’être admis en 1956, au collège normal Raymond Paillet de Dolisie, un des principaux établissements qui formaient les hauts cadres Congolais et ceux de l’Afrique équatoriale française.
Très tôt et parallèlement à ses études scolaires à Dolisie, il
s’intéresse à la vie politique du pays. Ainsi aux côtés d’autres
camarades de son âge, il acquiert une conscience idéologique
progressiste au sein de l’Association Scolaire du Congo (ASCO), dont il
assume certaines responsabilités.
En 1960, il obtient le Brevet d’Etudes Elémentaires. Au moment
d’embrasser la carrière d’enseignant, une autre vocation s’ouvre à lui,
le métier des armes. Sur les conseils de son professeur de lettres
Maurice Spindler, Denis Sassou N’Guesso se présente au concours d’entrée
à l’Ecole interarmes des officiers de réserve de Cherchell, en Algérie
(1961) et est admis major avec le grade de sous-lieutenant.
En 1964, il sort lieutenant de l’école d’infanterie de Saint-Maixent, en France.
Rentré au Congo, il fait partie des premiers officiers qui vont encadrer la nouvelle armée congolaise.
Officier des troupes aéroportées quelque temps après, il est l’un des témoins privilégiés de la révolution des 13, 14 et 15 Août 1963.
Rentré au Congo, il fait partie des premiers officiers qui vont encadrer la nouvelle armée congolaise.
Officier des troupes aéroportées quelque temps après, il est l’un des témoins privilégiés de la révolution des 13, 14 et 15 Août 1963.
Cinq ans après, dans le souci d’opérer un réajustement de la révolution, il se range du côté de l’aile progressiste de l’armée.
Ses premiers pas en politique
Promu Capitaine en 1968, Commandant en 1973, Colonel en 1978 et
Général d’Armée en 1989, Denis Sassou N’Guesso est, successivement,
Commandant du Groupement Aéroporté de Brazzaville, Commandant de la zone
militaire de Brazzaville et Commandant des forces Terrestres.
Avec Marien Ngouabi (troisième Président de la République du Congo,
après Fulbert Youlou et Alphonse Massamba-Débat), il participe au
mouvement du 31 juillet 1968 qui aboutira, un an plus tard, à la
création du Parti Congolais du Travail (PCT) dont il est l’un des
membres fondateurs. Il est élu au Comité Central du Parti.
En 1970, il entre au Bureau politique du PCT.
En décembre 1975, un réaménagement du directoire politique aboutit à
la création d’un Etat Major Spécial Révolutionnaire du PCT, où il est
reconduit comme secrétaire du Comité Central chargé de la commission
permanente à l’armée, poste qu’il assume depuis 1972.
Après la mort du président Marien Ngouabi, le 18 mars 1977, Denis
Sassou N’Guesso devient Vice-président du Comité Militaire du Parti
(CMP) chargé des activités du PCT, Ministre de la défense et de la
sécurité.
Le 5 février 1979, une session extraordinaire du Comité Central du
PCT, met un terme au Comité Militaire du Parti (CMP), directoire
politique provisoire, institué au lendemain de la mort du Président
Marien Ngouabi. Il est élu Président du Comité Central du PCT.
Le troisième Congres extraordinaire de mars 1979, confirme son élection en tête du Parti et par conséquent à celle de l’Etat.
Son Apogée
Denis Sassou N’Guesso marque de manière particulière l’Afrique et le monde au cours de son mandat.
En 1990, sa capacité d’adaptation aux situations l’amène à ouvrir le pays à la démocratie multipartite.
En 1990, sa capacité d’adaptation aux situations l’amène à ouvrir le pays à la démocratie multipartite.
- En 1991, il accepte la tenue de la conférence nationale souveraine
qui débouche sur une cohabitation politique qu’il assume jusqu’à
l’organisation, en 1992, des élections démocratiques, à l’issue
desquelles il se retire des rênes du pouvoir pour faire place à
l’alternance.
- En 1997, le pouvoir en place refuse l’organisation normale des
élections présidentielles et entraîne le pays dans une guerre civile qui
durera du 5 juin au 15 octobre 1997.
- Il revient au pouvoir à l’issue de la guerre du 5 juin 1997.
Sa constante ambition de réconcilier le peuple avec lui-même le conduit une fois de plus, à instituer deux cadres de concertation de manière à créer les conditions permissives d’un environnement de paix et de sécurité durables : le Forum National pour la Réconciliation, l’unité et la reconstruction du Congo, en 1998 et le dialogue national sans exclusive, en 2001.
Sa constante ambition de réconcilier le peuple avec lui-même le conduit une fois de plus, à instituer deux cadres de concertation de manière à créer les conditions permissives d’un environnement de paix et de sécurité durables : le Forum National pour la Réconciliation, l’unité et la reconstruction du Congo, en 1998 et le dialogue national sans exclusive, en 2001.
- Le 20 janvier 2002, soucieux de favoriser un nouveau cadre
politique et institutionnel afin de permettre une large expression du
peuple, il organise un référendum qui aboutit à l’adoption d’une
nouvelle constitution.
- Le 10 mars 2002, Denis Sassou N’Guesso est élu Président de la République pour un mandat de 7 ans.
- En juillet 2003, toujours au fait des problèmes de l’Afrique et
interpellé par de nombreux conflits qui déstabilisent le continent,
Denis Sassou N’Guesso fait adopter, lors de la réunion de l’Union
Africaine à Maputo au Mozambique, une doctrine pour la sécurité et la
paix dénommée « Pacte de non agression et de défense commune ».
- Ce protocole consacre l’indépendance de la Namibie, le retrait des
troupes sud-africaines et cubaines d’Angola, la fin de l’apartheid, la
libération de Nelson Mandela et l’avènement de la nouvelle Afrique du
Sud.
- Une estime de plus qui lui vaut d’être désigné, pour la deuxième
fois, Président de l’Union Africaine, le 24 janvier 2006 à Khartoum.
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