De
la conférence nationale souveraine aux négociations de KAMPALA en passant par
le dialogue inter congolais, loin d’être contredit, les congolais ont eu toutes
les opportunités et circonstances du monde messianique et satanique pour résoudre leurs différends autour d’une même table
sous l’œil témoin et corrompu de la communauté internationale. Si hier les
conflits et crises politiques en RDC ont tourné autour du choix de régime ou
encore de système politique préféré les uns et décrié par les autres, ou encore
sur le partage de gâteau entretenu par toutes les parties à Sun City,
aujourd’hui, les congolais malades de la démocratie veulent encore tenté une
nouvelle aventure pour satisfaire les intérêts politiciens et partisans.
Après
l’échec récolté à Sun City et la honte maquillée à KAMPALA avec les criminels
de M23, les congolais envisagent encore d’aller à OYO, le village d’origine du
Président congolais d’en face, Denis SASSOU NGWESSO, pour discuter du dossier Congo
démocratique. Mais alors, quel est le contenu de ce dossier Congo que Sassou
accepte d’ouvrir en présence de tout le monde ; je dis bien tout le monde,
car, de source sure, l’on nous confirme d’une part l’aval de Joseph KABILA, le
chef de l’Etat qui pourrait effectuer le déplacement. D’autre part, l’on a
aussi appris curieusement, l’accord du ténor de l’opposition congolaise,
Etienne TSHISEKEDI.
De
quoi les deux hautes personnalités politiques vont-ils discuter ? Congo ?
Election ? Pouvoir ? Souffrance des congolais ? Ou Cohésion
nationale. On se souviendra que les deux ont été candidats à la dernière
présidentielle de novembre 2011, scrutin à l’issu duquel Joseph KABILA a été
réélu président de la république devant Etienne TSHISEKEDI qui lui n’a jamais
reconnu ces résultats publiés par la commission nationale électorale
indépendante. Depuis Etienne TSHISEKEDI a rejeté toutes les institutions issues
de ces élections et plu tard, il a même osé instruire aux députés nationaux de
son parti UDPS, de sécher le parlement. L’homme a même défié la constitution en
prêtant serment dans sa résidence officielle de Limete avant d’entamer la
recherche de l’imperium qui selon lui, serait volé par Joseph KABILA Président
légal mais illégitime.
Allons-nous
à OYO pour revenir à la transition politique au Congo ? Que peuvent être
les conséquences politique, économique, sociale voir diplomatique d’une telle
démarche ? La question reste pendante. Sinon, cette démarche a toujours
été le souhait de la classe politique de voir Joseph KABILA et son second à
l’élection présidentielle se rencontré pour renforcé l’unité nationale.
Pourquoi une telle rencontre trop attendue arrive dans l’inattendu et dans un
contexte politique et sécuritaire très difficile car le pays s’est engagé dans
des négociations avec les rebelles du M23 un mouvement des criminels soutenus
par le RWANDA et l’OUGANDA.
Quels
sont les termes de référence d’une telle rencontre. Joseph KABILA a-t-il raison d’accepter de rencontre son citoyen
dont l’influence politique a concouru à son départ du palais de la
nation ? Etienne TSHISEKEDI, lui qui a toujours brandi un discours de
haine contre le chef de l’Etat et qui comme d’autres mécréants ont douté de la
nationalité congolaise du chef de l’Etat. SI YA TSHITSHI est sincère, pour qui
acceptera il de rouler désormais quant il doit accepter de rencontrer le chef
de l’Etat.
Tout
compte fait, le chef de l’Etat qui est à la recherche de l’unité nationale ne
peut hésiter d’ouvrir son cœur à qui que ce soit pour y parvenir. Même Jésus
Christ à qui il croit, a accepté l’humiliation pour racheter les peuples de
Dieu, une mission difficile mais délicate lui confié par son père. Au nom de la
cohésion nationale, très recherchée pour barrer la route au plan de
balkanisation du pays, Joseph KABILA n’a pas d’autre choix que chercher les
mots qu’il faut dans la bouche de TSHISEKEDI dont la popularité et le
leadership demeure toujours incontestable.
Une
bonne affaire à suivre de très prêt.
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