Le député congolais Eugène
Diomi Ndongala, président de la Démocratie chrétienne (opposition) en
République démocratique du Congo (RDC), a été « intercepté » vendredi 28
décembre au Beach Ngobila à Kinshasa par des agents de la Direction
générale de l’immigration (DGM) qui l’ont empêché de se rendre à
Brazzaville (République du Congo), en exécution d’une décision du
Parquet général de la République qui lui « interdit de pouvoir sortir du
pays ». Il a été relaxé dans la soirée.
dimanche 30 décembre 2012
DENIS SASSOU NGUESSO: Sa biographie, son enfance, ses premiers pas en politique
Denis Sassou N’Guesso est né en 1943 à Edou, à quelques encablures de
la localité d’Oyo dans le département de la Cuvette au centre du Congo.
Il fréquente l’école primaire de son village et celle de Fort Rousset (Owando), avant d’être admis en 1956, au collège normal Raymond Paillet de Dolisie, un des principaux établissements qui formaient les hauts cadres Congolais et ceux de l’Afrique équatoriale française.
Il fréquente l’école primaire de son village et celle de Fort Rousset (Owando), avant d’être admis en 1956, au collège normal Raymond Paillet de Dolisie, un des principaux établissements qui formaient les hauts cadres Congolais et ceux de l’Afrique équatoriale française.
samedi 29 décembre 2012
RDC : Que s'est-il passé en 2012 ?
2012 est une année historique pour la République Démocratique du Congo, car c'est au cours de cette année que les congolais et congolaises associées à tout le peuple de l'Afrique Centrale, ont vécu pour la toute première fois dans leur histoire, le sommet de la francophonie, organisée à Kinshasa au mois d'octobre.
c'est toujours en 2012 que le Président français, François HOLLANDE a effectué sa première visite en RDC pour participé aux côté des quinzaines des chef d’État et des gouvernement, au 14ème sommet de la Francophonie à Kinshasa, la capitale congolaise.
c'est en 2012 que le président nationale de l'UDPS, Etienne TSHISEKEDI a célébré ses 80 ans d'existence. TSHISEKEDI est le leader maximo de l'UDPS, opposant historique congolais depuis l'époque de Feu MOBUTU et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle organisée par la CENI de Daniel NGOY MULUNDA en novembre 2011.
c'est en 2012 que Augustin MATATA, ancien ministre des finances a été désigné par le Chef de l'Etat, Premier ministre chef du gouvernement central par le Président de la République Joseph KABILA. c'est en 2012 que les institutions politiques qui vont
gérer le pays jusqu'à 2016, dont le gouvernement central et l'assemblée
nationale, ont été installées.
c'est en 2012 que Aubin MINAKU a succédé au professeur Evariste BOSHAB à la présidence du bureau de l'assemblée nationale. Seul candidat en lice, Aubin Minaku, 46 ans, élu de la province du Bandundu
(ouest), a obtenu 343 voix sur 349 votants pour une Assemblée comptant
quelque 480 députés.
c'est malheureusement en 2012 que la majorité
présidentielle a perdu l'un de ses pionniers dans un crash d'avion, je
cite l'honorable Augustin KATUMBA MWANKE. c'est en 2012 que l'actuel chef du gouvernement, Augustin MATATA PONYO est sorti sain et sauve dans un accident mortel d'avion en l'est du pays, lui et le gouverneur Marcellin CHISAMBO et l'ambassadeur Antoine Gonda.
c'est en 2012 que un mouvement rebelle soutenu par le Rwanda et l'Ouganda dénommé M23 a vu le jour en l'Est du pays et attaqué l'armée nationale congolaise.
c'est en avril 2012 se
sont mutinés pour occuper la ville Goma.ce mouvement est composé d'ex-rebelles du CNDP réintégrés dans l'armée congolaise suite à un accord de paix signé le 23 mars 2009 avec Kinshasa.
c'est en 2012 que le gouvernement MATATA a négocié avec ces rebelles à KAMPALA en présence de l'opposition non officielle pour évaluer les accords signés le 23 mars 2009. c'est en 2012 que le Rwanda a agressé la RDC et occupé pendant quelques jours la ville de Goma.
C'est en 2012 que votre émission politique débat QUI DIT VRAI a eu son tout premier sponsor, INET et CIELUX.
A SUIVRE..
vendredi 28 décembre 2012
PRESSE CONGOLAISE ET L' EFO de Kananga en deuil
Au - délà de ses formation, profession et carrière
militaire, le général BIKWETO est le père biologique d'une collègue
journaliste qui a su prouvé sa compétence et ses capacités de
journaliste, tour à tour, à couleurs télévision où elle a effectué son
stage professionnel comme reporter à la direction des informations et
journaliste. Aujourd'hui, Bijoux BIKWETO, fille aînée du général BIKWETO
offre ses services à la radio télévision groupe l'avenir, RTGA,
Afrique rétro 2012 : gros plan sur l’actualité la plus marquante
Comme chaque année, à la fin du mois de
décembre, la rédaction d’Afrik.com vous propose un tour d’horizon des
faits marquants de l’actualité africaine de l’année. De l’élection de
Mohamed Morsi à la tête de l’Egypte à la mort du président ghanéen John
Atta-Mills, en passant par les grèves de Marikana en Afrique du Sud,
sans oublier la célébration des 30 ans au pouvoir du chef d’Etat
camerounais, Paul Biya, votre quotidien en ligne revient en quelques
lignes sur ces grands moments
samedi 22 décembre 2012
Rwanda-USA : sous pression, Obama avertit Kagame
Barack Obama a téléphoné à Paul Kagame afin de lui souligner
l’importance de cesser « de manière permanente tout soutien à des
groupes rebelles en RDC » estimant qu’ « un soutien au groupe rebelle
M23 était incompatible » avec « le désir de stabilité et de paix du
Rwanda » a annoncé la maison blanche ce mardi 18 décembre dans un
communiqué ; une déclaration qui sonne comme un avertissement aux
oreilles du dirigeant rwandais. Pour Human Rights Wach, les « paroles
d’Obama arrivent tard au regard de l’intensité de la détérioration de la
situation au cours des derniers mois » mais l’association de défense
des Droits de l’Homme salue la tenue de « discussions à ce niveau » a
déclaré Carina Tertsaskian au « Guardian ».
vendredi 21 décembre 2012
RENCONTRE DES HOMMES : Z'AHIDI NGOMA PROPHETE POLITIQUE
Vice-président de la République pendant la période 1+4 et Président national des forces du futur et camp de la patrie, Z'ahidi NGOMA est un grand notable politique, homme d'Etat et visionnaire dont l'oeil vigilant ne se trompe d'aucun moment. Il était le premier à quitter le bateau RCD Goma, car ayant compris les vrais motivations de ce mouvement rebelle créer, équipé et soutenu par le Rwanda pour servir les intérets étrangers sur le sol congolais. ce n'est pas tout, c'est encore Z'AHIDI NGOMA, qui débloqué la situation lors des accises de dialogue intercongolais. c'est grâce à lui que l'opposition non armée a fait entendre sa voi. conscient de danger qui pouvait inquiéter la paix dans son pays, déjà en 2010 et même peu avant, Z'ahidi ngoma a proposé une solution politique pour éviter au pays les élections non-apaisée. Pour lui, toute la classe politique devrait se retrouver autour d'une même table pour discuter autour des sujets pertinents surtout celui lié aux élections.
Incompris, personne n'a voulu l'écouter même d'une seconde, car considéré comme étant à la recherche des fonctions politiques. Dommage qu'après le 11 novembre 2011, comprenez après élections organisées par la défunte CENI de Daniel NGOY MULUNDA, ce besoin de réunir les congolais s'est fait sentir, et malgrès ça personne n'avait accepté d'appliquer ce plan et pourtant salvateur. Aujourd'hui, le pays est attaqué, a côté de l'opposition multifacette, institutionnelle et extra institutionnelle, est venu s'ajouter, permettez moi de rire, le M23, mouvement du 23 mars, dont l'agenda de révendication se modifie du jour le jour pour exiger la vérité des urnes, la construction d'alimentation à Kinshasa, sans dire ouvertement les véritable soucis du RWANDA de Paul KAGAME qui l'a créé pour décreter un état de non gouvernance aux 2 kivu. Goma est tombé entre les mains de ces mécréants après une occupation depuis des mois d'autres villages congolais. Conséquence, les hommes càd, majorité, opposition, M23 sont retrouvé autour d'une même table, malheureusement à KAMPALA pour parler, permettez moi de rire encore, pour évaluer les accords signés le 23 mars 2009.
Là encore j'ai retrouvé la touche de Z'ahidi ngoma. Le mieux à faire aujourd'hui, monsieur le président si vous me lisez, c'esty d'aller chercher Zahidi pour l'écouter... à suivre
Incompris, personne n'a voulu l'écouter même d'une seconde, car considéré comme étant à la recherche des fonctions politiques. Dommage qu'après le 11 novembre 2011, comprenez après élections organisées par la défunte CENI de Daniel NGOY MULUNDA, ce besoin de réunir les congolais s'est fait sentir, et malgrès ça personne n'avait accepté d'appliquer ce plan et pourtant salvateur. Aujourd'hui, le pays est attaqué, a côté de l'opposition multifacette, institutionnelle et extra institutionnelle, est venu s'ajouter, permettez moi de rire, le M23, mouvement du 23 mars, dont l'agenda de révendication se modifie du jour le jour pour exiger la vérité des urnes, la construction d'alimentation à Kinshasa, sans dire ouvertement les véritable soucis du RWANDA de Paul KAGAME qui l'a créé pour décreter un état de non gouvernance aux 2 kivu. Goma est tombé entre les mains de ces mécréants après une occupation depuis des mois d'autres villages congolais. Conséquence, les hommes càd, majorité, opposition, M23 sont retrouvé autour d'une même table, malheureusement à KAMPALA pour parler, permettez moi de rire encore, pour évaluer les accords signés le 23 mars 2009.
Là encore j'ai retrouvé la touche de Z'ahidi ngoma. Le mieux à faire aujourd'hui, monsieur le président si vous me lisez, c'esty d'aller chercher Zahidi pour l'écouter... à suivre
POLITIQUE : Négociation Kinshasa - M23 remises au janvier 2013
Les négociations de paix entre la rébellion congolaise du M23 et le gouvernement de Kinshasa, entamées le 9 décembre à Kampala, ont été suspendues vendredi jusqu'à janvier, sans accord sur le programme des discussions, a annoncé le ministre ougandais de la Défense.
mardi 3 janvier 2012
AGRESSION DU PRESIDENT DU SENAT : KINSHASA TRES CHOQUE ET CONVOQUE PARIS
Il ne fait pas bon transiter par la gare du nord pour les hauts dignitaires de la République démocratique du Congo (RDC). Dernière victime en date, le président du sénat, Léon Kengo wa Dondo, agressé samedi 31 décembre à sa sortie du train en provenance de Bruxelles. Les agresseurs portent un nom : "les patriotes-résistants-combattants", opposés au président Joseph Kabila. Depuis bientôt deux ans, ces Congolais mènent la vie dure aux personnalités proches du régime. Parmi leurs derniers faits d'armes : l'agression du général Didier Etumba gare du nord, l'interdiction des concerts de Werrasson et Papa Wemba ou encore l'incendie et l'occupation de l'ambassade de RDC à Paris
2012 : OU VA LA RDC ? Alphonse MOINDO répond à Afrikarabia
En Afrique, les lendemains d'élections sont particulièrement redoutés. La République démocratique du Congo (RDC) n'échappe pas à la règle. L'année 2011 a été marquée par des élections entachées de nombreuses irrégularités, de suspicions de fraudes massives et de violences. L'opposant Etienne Tshisekedi conteste la réélection de Joseph Kabila et s'est auto-proclamé "président élu", plongeant le pays dans une crise politique profonde. L'incertitude plane donc sur l'année 2012. Nous avons demandé à Alphonse Maindo (1), professeur en sciences politiques à l'université de Kisangani, de nous éclairer sur l'année à venir
- Afrikarabia : Après des élections de novembre 2011 sous pression, les nombreux observateurs internationaux présents mettent en doute la crédibilité du scrutin et dénoncent le chaos logistique et les forts soupçons de fraude. Comment se présente l'année 2012 ?
- Alphonse Maindo : Cette année sera très difficile. Le président sort affaibli de ce scrutin. On est là aux antipodes de ce que devrait représenter une élection. Dans la conception moderne des élections : il s'agit d'une processus de légitimation des dirigeants politiques. Là, c'est tout le contraire : la personne élue est plus faible après le vote, qu'avant. Gouverner ne va donc pas être facile. Et Joseph Kabila ne pourra pas continuer de gouverner à coup de répression et à coup de matraque… on ne peut plus gouverner comme cela.
- Afrikarabia : Comment Joseph Kabila peut-il se sortir de cette situation ?
- Alphonse Maindo : Si le président Kabila veut acquérir une certaine légitimité et une certaine autorité, il sera obligé de composer avec l'opposition. Il n'a pas d'autre choix. Mais attention, il ne faudra pas faire dans demi-mesure. Il ne suffira pas de débaucher quelques membres de l'opposition comme sous Mobutu. Cela ne donnera pas de résultats. Pour moi, il faudrait que le prochain premier ministre soit issu de l'UDPS pour donner plus de poids et de légitimité au futur gouvernement pour les 5 années à venir.
- Afrikarabia : Comment l'UDPS peut-elle composer avec la majorité présidentielle et comment Tshisekedi pourrait devenir le Premier ministre d'un président dont il conteste l'élection ?
- Alphonse Maindo : Je pense en effet que cela sera très difficile. Mais je crois qu'Etienne Tshisekedi est assez intelligent et patriote pour pouvoir accepter de faire quelques concessions, obtenir la paix sociale et ne pas faire retomber la RDC dans le chaos et l'anarchie. Mais attention, cela dépendra aussi de la volonté de la Majorité présidentielle. Il ne faut pas oublier que dans le camp présidentiel, il y a des personnes radicales, qui ne veulent pas entendre parler de négociations ou de gouvernement d'union nationale. Ils prétendent tous avoir gagner les élections et ne veulent rien négocier. Mais on n'a pas d'autre choix. Il faut bien voir qu'à l'heure actuelle on ne peut plus savoir qui a vraiment gagné ces élections. Des bulletins de vote et des procès-verbaux ont été perdus, détruits ou falsifiés… le recomptage des voix est aujourd'hui impossible.
- Afrikarabia : Que peut faire l'opposition dans la situation actuelle ?
- Alphonse Maindo : Si l'UDPS veut jouer un rôle important sur la scène politique congolaise, elle doit changer de stratégie. Pour l'instant la stratégie d'Etienne Tshisekedi n'a pas donné de résultats. L'opposition ne doit plus faire dans le discours, mais doit montrer sa capacité à mobiliser la rue. Si Tshisekedi se contente juste de s'auto-proclamer président et de constituer son gouvernement, on sait ce que cela à donner sous Mobutu. Ce qu'il doit faire, avec ses amis, c'est mobiliser la rue congolaise pour rendre le pays difficile à gouverner… la politique c'est un rapport de force ! Il faut donc obliger Kabila à négocier pour faire une gestion partagée et consensuelle du pouvoir jusqu'en 2016. Il me paraît est impossible d'organiser de nouvelles élections crédibles et acceptées par tous d'ici cette date. Il faut donc trouver une solution intermédiaire. Il faut également que l'opposition s'appuie sur la diaspora. La diaspora doit faire pression. Au niveau des capitales occidentales, cette diaspora peut mobiliser et faire bouger les gouvernements occidentaux.
- Afrikarabia : L'année 2012 verra la tenue d'autres élections, notamment provinciales. Comment voyez-vous ce long électorale qui prendra fin en 2013 ?
- Alphonse Maindo : Si la CENI (la Commission électorale -ndlr-) ne change pas de méthode de travail et ne prend pas le courage de se remettre en cause pour mieux gérer le processus électoral, ces élections locales, provinciales et sénatoriales, risquent d'exacerber les tensions. On sait que la République démocratique du Congo est encore très fragile. Beaucoup d'armes circulent dans ce pays et il y a encore de nombreux groupes armés incontrôlés. Il y a de forts risques pour que l'on replonge dans le chaos et la guerre. Il faut à tout prix que nos dirigeants et nos élites politiques prennent conscience de ce risque. Il faut qu'il y ait un vrai sursaut national, sinon nous irons de crise en crise.
- Afrikarabia : D'autres risques menacent la RDC en 2012 ?
- Alphonse Maindo : Après la crise politique, la crise sociale et économique menace. Jusqu'à présent, si on regarde les indicateurs macro-économiques, le taux d'inflation reste "gérable", la monnaie ne s'est pas encore beaucoup dépréciée par rapport au dollar (1$ pour environ 900 francs congolais). Mais on est face à une situation très difficile pour le Congo. Ses principaux partenaires : les pays occidentaux, le FMI, la Banque mondiale, l'Union européenne, commencent à exprimer des doutes par rapport à la crédibilité de ces élections et à prendre leur distance. On peut craindre que le futur gouvernement congolais soit privé de moyens financiers. Il ne faut pas oublier que la RDC dépend pour moitié de ses ressources, des aides internationales. Si ces aides sont coupées, le nouveau gouvernement de Joseph Kabila va avoir beaucoup de mal à fonctionner dans les prochains mois.
- Afrikarabia : Et les Congolais dans tout ça ?
- Alphonse Maindo : Les Congolais sont les plus grands perdants de ces élections. Ils se sont déplacés en masse pour voter et visiblement leurs voix n'ont pas été entendues. Certains s'interrogent même de savoir si cela vaut encore la peine d'aller aux urnes. La démocratie en a pris un sérieux coup avec ces élections... même si je sais que le Congo n'est toujours pas démocratique. L'échec de ces élections va laisser des traces chez les Congolais.
Propos recueillis par Christophe RIGAUD
(1) Alphonse Maindo est l'auteur de "Des conflits locaux à la guerre régionale en Afrique centrale", Paris, L'Harmattan, 2007.
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